Le port de bras

Thème n°15 : LE PORT DE BRAS

S’il y a un aspect trop souvent négligé chez les amateurs, c’est bien les bras, et le haut du corps d’une manière générale.

Or, c’est sûrement l’essentiel. Que faire ?

Il ne faut pas que les bras se résument à des positions. Un port de bras n’est pas de passer d’une position à l’autre. L’important c’est le chemin. Il faut dessiner dans l’espace.

A l’origine du port de bras, il y a la main, mais plutôt les doigts de la main, et encore avant, il y a le regard.

Car si vous analysez ce qui commence le mouvement, vous constaterez que ce sont les yeux.

On fait tout l’inverse ! On commence par les jambes, auxquelles on ajoute des bras, et pour finir on parle du regard.

S’il y a un aspect trop souvent négligé chez les amateurs, c’est bien les bras, et le haut du corps d’une manière générale.

Or, c’est sûrement l’essentiel. Que faire ?

Il ne faut pas que les bras se résument à des positions. Un port de bras n’est pas de passer d’une position à l’autre. L’important c’est le chemin. Il faut dessiner dans l’espace.

A l’origine du port de bras, il y a la main, mais plutôt les doigts de la main, et encore avant, il y a le regard.

Car si vous analysez ce qui commence le mouvement, vous constaterez que ce sont les yeux.

On fait tout l’inverse ! On commence par les jambes, auxquelles on ajoute des bras, et pour finir on parle du regard.

On explique aux petits qu’ils doivent suivre leur main du regard. Et donc, regardons ce qu’ils font : ils « l’attrapent » en cours de route et ne vont pas jusqu’au bout. Il faut être attentif à ce que cette « connexion » soit totale. Pour par la suite aller au-delà de la main.

Ensuite, nos ports de bras doivent être connectés au corps. Ce ne sont pas des électrons libres et indépendants, tout part du centre. C’est du domaine du ressenti. Et pas de port de bras sans un ancrage très solide au sol. Les enfants ont tendance à ne plus sentir ce qui se passe en bas dès lors qu’ils s’occupent du haut. Justement c’est le moment pour les éduquer à la double direction, la double sensation, l’indépendance du haut et du bas.

Faites cette expérience : travaillez par exemple le Pas de Basque, en commençant par le haut indépendamment : Les directions, ce que font les yeux, les bras, l’intention d’aller vers, le rythme…sans faire le pas. Puis après avoir travaillé cela en profondeur, (en fonction de ce que le niveau de votre classe permet) ajoutez les jambes. Vous verrez comme vous aurez gagné en qualité.

Ce qui est très intéressant aussi, et révélateur, est de travailler un exercice, ou une variation, SANS les jambes, juste le haut, tête, bras, buste, intention, musicalité. Vous constaterez, d’abord que ce n’est pas facile, beaucoup n’y arriveront même pas, ensuite qu’il y a beaucoup à faire car au début les élèves le feront de façon très superficielle…

Et les blessés : assis sur une chaise, tout le cours avec seulement le haut ! Quand ils reprendront ils auront progressé !!!

Il est utile bien sûr de ne pas faire que des ports de bras, mais aussi des exercices de musculation et d’assouplissement, qui permettront d’améliorer leur qualité.

Les Mains

Il faut y attacher de l’importance, déjà pour l’esthétique, car on ne verra qu’elles si elles sont « moches », et cela peut tout gâcher.

Je l’ai déjà évoqué, se laver les mains avant le cours permet de bien meilleures sensations.

Encore une fois, si l’on a l’habitude de s’accrocher à la barre, on aura des mains crispées au milieu.

Elles ne doivent être ni crispées ni molles. D’où l’importance de développer la sensation « jusqu’au bout ! » C’est un sacré travail.

Un élève qui ne sent pas le sol, qui n’a pas d’ancrage, s’accrochera dans ses mains.

Or elles sont un élément expressif essentiel, et doivent pour cela être parfaitement libres.

Nous reparlerons des bras, à bien d’autres occasions, quand il sera question de coordination, d’équilibre, etc…

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