Thème n°7 : LA SOUPLESSE

La mode est à la souplesse extrême. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, je trouve qu’on en perd un peu notre identité parfois pour s’approcher de la GR.

Et à nous de consoler nos élèves simplement normales, qui bavent devant les vidéos et photos incroyables, en leur expliquant que l’on peut très très bien danser sans avoir forcément les jambes aux oreilles.

Il n’empêche que la souplesse, nous devons la travailler sans relâche.

Et, bonne nouvelle, elle peut s’acquérir. Mais pas sans efforts.

La mode est à la souplesse extrême. Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé, je trouve qu’on en perd un peu notre identité parfois pour s’approcher de la GR.

Et à nous de consoler nos élèves simplement normales, qui bavent devant les vidéos et photos incroyables, en leur expliquant que l’on peut très très bien danser sans avoir forcément les jambes aux oreilles.

Il n’empêche que la souplesse, nous devons la travailler sans relâche.

Et, bonne nouvelle, elle peut s’acquérir. Mais pas sans efforts.

efforts répétés et soutenus, mais efforts JUSTES surtout.

 

La souplesse indispensable, selon moi, la voici :

A cela, sauf cas pathologique ou grand feignant, tout le monde peut y arriver.

 

 

Il faudra faire ce genre de chose :

MAIS MAIS MAIS : Si l’élève force comme un malade avec le HAUT du corps, eh bien son cas va s’aggraver. Puis un jour il en aura marre et il vous dira : «J’y arrive pas !»

POURQUOI ?

Parce qu’il faut allonger au niveau du BAS du dos, ce qui permet d’étirer les ischios jambiers, souvent trop serrés. Et UNIQUEMENT !!!

Ce n’est pas du tout valorisant, car au début, chez les raides, c’est tellement coincé qu’ils vont avancer seulement de quelques millimètres, et encore… Mais cela ne fait rien, en se détendant, petit à petit on gagnera d’autres millimètres, et ainsi de suite. Mais il ne faut pas tricher, il faut garder la position, et chercher à ce que les aines restent en contact avec le haut des cuisses. Reculer les ischions, cela aide beaucoup.

 

   

Ici, ces personnes sont souples, donc tout va bien, mais on voit bien la tension au niveau des épaules. Si elles cherchaient à aller EN AVANT, à partir du bas du dos, au lieu de chercher à toucher leurs genoux, elles gagneraient encore et leur dos s’allongerait, il faut viser les pieds, et non les genoux.

A vous de tester, et vous me direz, (au bout d’un an quand même, il ne faut surtout pas être pressé), mais j’en ai vu des raides devenir tip top souples, sur ce plan- là en tout cas.

Lorsque l’on fait exécuter un penché en avant, c’est-à-dire exactement le même mouvement, sur un autre plan, il faut penser à préciser où doit se faire la pliure, à l’endroit de l’aine, et non à la taille, de façon à faire un angle droit avec le corps, et ne jamais lâcher le dos en attendant que la gravité fasse le travail…

Dans l’autre sens : le cambré, le principe est le même, et c’est aussi une question de survie pour la colonne. Il faut tirer au maximum vers le haut, « décrocher la taille », et n’aller en arrière que lorsqu’on ne peut plus aller en haut. Jusqu’à la taille, ça ne doit pas bouger. Là aussi, avec patience, on gagnera en amplitude, beaucoup même, et sans se casser le dos.

Et donc ça… Pas tout de suite !!! D’accord ?

Pour les jambes… Cela fera l’objet d’un prochain chapitre !

Merci de m’avoir suivie.

Un commentaire

  1. Merci Florence , toutes vos rubriques sont très utiles. Defois elles me motivent à me poser des questions (des bonnes questions !), a revenir a l’ essentiel, ou a résister et ne rien lâcher pour les tenue et les coiffure si dur a optenir . Et defois c’est simplement rassurant et agréable de se dire  » Ah quand même je ne suis pas la seule ! »
    J’attend chaque nouvelle thème avec impatience. Particulièrement pour les debut sur pointes ( j’espère bien que vous allez écrire au ce sujet plus tard ).
    Merci pour le partage de votre expérience.

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