LE POSITIONNEMENT, LE PLACEMENT, LA STATIQUE

Thème n°5 : LE POSITIONNEMENT, LE PLACEMENT, LA STATIQUE

La base absolue.
Incontournable selon moi.
Mais ce n’est pas tendance !
Il faut les faire « bouger » nos chéris !
Sinon ils s’ennuient !

D’accord pour des concessions, en fin de cours par exemple.
Mais le « sale boulot », il faut y passer forcément.
A nous de doser, de faire aimer ce qui n’est pas aimable à priori.
La danse classique sans passer par le placement, ça n’existe pas !

La base absolue.
Incontournable selon moi.
Mais ce n’est pas tendance !
Il faut les faire « bouger » nos chéris !
Sinon ils s’ennuient !

D’accord pour des concessions, en fin de cours par exemple.
Mais le « sale boulot », il faut y passer forcément.
A nous de doser, de faire aimer ce qui n’est pas aimable à priori.
La danse classique sans passer par le placement, ça n’existe pas !

Comme pour tout le reste, il faut veiller à ce que les élèves ne croient pas avoir fait juste alors qu’ils en sont loin !

L’humour est un outil précieux ! Je leur dis par exemple : « Eh bien si vous l’aviez su, en voulant apprendre la danse, qu’on vous dirait de ne pas bouger, vous ne vous seriez jamais inscrites !!! »                             

Les cinq positions, il ne suffit pas de les FAIRE. Il faut les TENIR.

Et le travail commence. Faire la différence entre la position « de repos », où il ne se passe rien d’intéressant, et celle « de travail », que l’on a du mal à tenir, Où par conséquent il faudra utiliser ses muscles, (mais lesquels, mais comment ?) et verticaliser son squelette, (mais comment ?)

Tout cela en évitant les compensations !!!

 

 

C’est là que votre regard vigilant et perçant entre en action ! Et bon courage

Il ne se passe rien

Et les chaussons …

Aïe Aïe Aïe

Idéal à rechercher inlassablement

Désolée de devoir dire cela, mais bien sûr qu’il faut forcer la nature, en danse classique.

Pas n’importe comment, c’est tout.

Nous utilisons la musculature profonde : voilà pourquoi l’effort ne se voit pas d’ailleurs.

Or celle-ci n’est pas accessible par le cortex. La musculature externe se met en action par réflexe, automatiquement.

C’est donc elle qui va agir !

Mais il ne faut surtout pas !

Comment faire ?

PAR LA SENSATION !! UNIQUEMENT
DONC : CONCENTRATION SUR SOI-MÊME

Et chacun a ses modes de fonctionnement, professeur comme élève, pour entrer dans le ressenti. Il faut veiller à ce que ce qui nous parle à nous, parle aussi à l’élève.

On le constate s’il réagit.

D’où, une fois encore : l’observation. Ce qui complique les choses, c’est que nous avons des cours collectifs, et que chacun est différent.

Mais ce qui est sûr, c’est que cela doit passer par le positionnel. Et lorsque cela est compris, ressenti, petit à petit apprendre à ne pas tout fiche en l’air dès qu’on bouge.

Il faut donc, selon moi, consacrer une bonne partie du cours à travailler sur le positionnel et la sensation. A chacun de rendre ça passionnant, ce qui ne devrait pas être difficile si l’on est passionné soi-même.

Alignement, verticalité sont nécessaires. Bien sûr que le corps n’est pas naturellement droit ! Le mot alignement respecte les courbes, et si les muscles profonds entrent en action, il n’y a pas de blocage.

Bien sûr qu’il faut « rentrer le ventre », basculer le bassin, resserrer les côtes, fixer la ceinture scapulaire. Si on le fait de manière superficielle, effectivement, ce n’est pas bon, si on ne le fait pas du tout, non plus. Voilà !

Je suis étonnée que si peu de professeurs corrigent la cambrure, travaillent sur le positionnement du bassin. Alors que cela conditionne l’en-dehors, et l’alignement.

Mon conseil ? Prenez le temps de travailler sur le placement, ne faites pas qu’apprendre les pas. On croit que l’on perd du temps, mais c’est pour en gagner.

Je sais que des professeurs vont me dire : « Mais on n’a les enfants qu’une fois par semaine, hors vacances et absences, on ne peut pas faire ça ! »

Je reconnais qu’une seule fois par semaine, pour moi, en classique, c’est une aberration.

Mais je connais des profs magiciens qui font un super travail dans ce contexte ! Alors… c’est que ça doit être possible.

Le thème suivant abordera le vaste sujet de l’en-dehors. A bientôt !

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