Thème n°10 : LeS BRAS : Chapitre premier

Il y a tant à dire sur ce vaste sujet, qu’aujourd’hui nous allons nous contenter de la mécanique.

PORT DE BRAS

Il y a tant à dire sur ce vaste sujet, qu’aujourd’hui nous allons nous contenter de la mécanique.

PORT DE BRAS

Donc, si l’on dit Port de Bras, c’est qu’il faut les PORTER. Et pourquoi donc ? Eh bien parce qu’il y a un sale ennemi du danseur qui s’appelle la pesanteur et qui s’applique à les faire tomber, le méchant !

Première difficulté pour l’enfant qui n’avait pas prévu ça. Il ne suffit pas de mettre passivement les bras dans les positions demandées, il faut les porter, et de la façon la plus inconfortable qui soit.

Et même, en plus, ça fait mal

– Mais rassure-toi, au début seulement, après, quand tu seras musclé, tu ne le sentiras plus, et cela t’aidera tellement pour danser avec aisance et équilibre !

– T’es sûre ? ?

– Voui !

Finalement les bras, c’est plus compliqué que les jambes. Trois articulations : épaule, coude, poignet, et voilà qu’au lieu d’aller gentiment dans le même sens, comme en bas, il faut qu’elles se contrarient.

Au niveau de l’épaule, l’humérus fait une rotation externe, ce qui fixe bien la ceinture scapulaire, d’où port de tête de malade ! Il faut bien qu’il y ait du positif dans l’histoire.

Mais le coude, pas d’accord, part dans l’autre sens,

 

Et le poignet rectifie le tir, les paumes de main faisant coucou au nez (en première)

– Mais je me sens très mal, là

– Oui, mais ton dos, tu le sens bien ? Ça va t’être très utile. Et tu vas voir, c’est pire en seconde

Car c’est la même forme, juste tu allonges un peu les avant-bras, et en couronne aussi ! Ça change de place, c’est tout.

Si on ne « sent » pas ses bras… C’est qu’ils sont faux. Si on ne sent pas son dos à partir de ses bras… C’est qu’on ne les tient pas assez.

La danse classique n’aime pas les angles. Elle aime la rondeur. Un bras n’est jamais tendu. Il est allongé. Là aussi, c’est l’inverse pour les jambes.

Ceci n’est pas mal du tout.

Mais ce serait parfait si l’angle fait par le poignet était moins prononcé.

Un peu comme si le bras était complètement déposé sur une table.

Mais légèrement oblique, la table, afin que la main soit en-dessous de l’épaule.

Et c’est fini pour aujourd’hui !

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